La visibilité du roman commence.
Nathalie Glévarec vient de sortir son 1er roman « Derrière la vengeance ».
À mi-chemin entre le roman policier et la fresque historique, cette œuvre touchante et captivante nous amène dans la ville d’adoption de son auteure, une femme passionnée et passionnante qui dévoile ici, avec panache, une histoire qui nous parlera tous.
Un livre hommage au passé de sa grand-mère landaise, à notre passé, aux hommes de bien et à ceux, plus obscurs, que l’Histoire s’est dépêchée d’oublier, mais pas les mémoires.
ZEmag : Parlez-nous un peu de vous ?
Nathalie Glévarec : Je vis à St Vincent de Tyrosse et je suis graphiste littéraire. Je réalise des illustrations et des couvertures de romans. Il m’arrive également de faire des teasers pour la promotion de romans et de la mise en page de livre.
ZEmag : Qu’est-ce qui vous a donné envie de passer à l’écriture ?
Nathalie Glévarec : C’est l’envie de faire plaisir à mon père. En 2019 sous l’insistance de Pierre Léoutre, un ami auteur, j’ai écrit une nouvelle pour le concours du salon du polar à Auch. Je n’étais pas trop décidée au début mais je me suis pris au jeu et j’ai aimé jouer avec les mots. Après lecture, mon père a trouvé que le récit était trop court. Il aurait aimé que la partie historique soit plus développée. Il venait d’avoir 90 ans, j’ai alors décidé de lui écrire un roman. Ce n’est qu’en 2022 que j’ai trouvé le temps d’écrire. Mais seulement pour lui. Je n’avais pas le désir de le publier.
ZEmag : Mais le roman existe maintenant. Pourquoi ce revirement ?
Nathalie Glévarec : Serge Tachon, un ami auteur, curieux de voir comment j’avais transformé la nouvelle, a lu le manuscrit. Puis Alain Roumagnac et Maxbarteam m’ont prodigué des conseils sur le dérouler d’une enquête de gendarmerie. Ce qui m’a évité des maladresses. Par la suite, tous trois m’ont conseillé de ne pas le laisser dans mon ordinateur.
ZEmag : Quel est le pitch de ce roman ?
Nathalie Glévarec : Le roman débute en 1947, à St Vincent de Tyrosse, avec le départ précipité d’une femme et de son petit garçon. En 2017, La majore Alexa Lestrade et l’adjudant Alain Signac enquêtent sur l’homicide involontaire d’un chasseur du cru, Maurice Riffau, héritier d’une famille prospère mais au passé douteux. C’est le troisième « accident de chasse » en cinq ans, sur la commune. Pour Denise, une enseignante à la retraite adepte des polars, ce n’est pas une coïncidence. Et quand sa certitude sème le doute dans la tête des gendarmes, c’est toute une brigade qui se retrouve en ébullition.
ZEmag : L’enquête des gendarmes a-t-elle une relation avec l’époque de la 2ème guerre Mondiale ?
Nathalie Glévarec : Le lecteur va en effet assister à la naissance d’une vengeance qui remonte à cette époque. J’alterne les chapitres historiques et ceux de l’enquête qui vont se rejoindre à un moment crucial.
ZEmag : Pourquoi avoir choisi le personnage de Denise comme fil conducteur à l’enquête ?
Nathalie Glévarec : Alors là, c’est un mystère. Lorsque j’ai écrit la nouvelle pour le concours, j’avais tout prévu. Qui étaient tués pendant les chasses, qui était l’assassin et avec quelle arme. C’est en écrivant les premières lignes des obsèques, du président du l’Amicale des chasseurs, Quelle est subitement apparue ! Je ne sais comment l’expliquer. En tout cas, elle m’a bien aidé pour mettre les gendarmes sur la piste du tueur.
ZEmag : Quelques mots de plus pour nos lecteurs ?
Nathalie Glévarec : Ce roman est une fiction dans laquelle j’ai mélangé des anecdotes racontées par mon père et des faits historiques que j’ai trouvé aux Archives Départementales de Mont de Marsan. Certains personnages sont inspirés par des rencontres.
ZEmag : Qu’avez-vous voulu transmettre à travers cette histoire ?
Nathalie Glévarec : Cette histoire est une sorte de travail de mémoire sur une époque qui peu à peu est oubliée. J’ai voulu aborder les dérives occasionnées par la guerre, la cupidité des hommes et les dégâts qu’occasionne la vengeance. J’espère que les tyrossais seront ravis de retrouver des lieux qu’ils connaissent ou ont connu.
ZEmag : Je suppose que c’est vous qui avait réalisé la couverture ?
Nathalie Glévarec : Ça allait de soi ! Il était impératif qu’en tant que graphiste, je réalise la couverture. Je voulais qu’elle reflète l’âme du récit. Qu’elle porte ses éléments principaux : le chemin landais du départ en 1947, le temps qui permet à la vengeance de s’enraciner et l’indice qui sera révélé pour dénouer l’intrigue. J’ai également voulu que le titre soit bien adapté.
ZEmag : Des dédicaces de prévues ?
Nathalie Glévarec : Oui en 2025, mais aucunes dates de vraiment fixées pour l’instant.
Facebook Nathalie Glévarec, également sur Babelio
Nathalie.glevarec@free.fr
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